Ce week-end, la ville de Brest va se transformer en un immense chantier de Lego. Plus de 3.000 personnes vont participer à une tentative de record du monde construction Lego de la plus grande fresque verticale en briques. Le projet est coordonné par Mickaël Eymann, finaliste de l’émission Lego Masters, qui veut rendre hommage à son grand-père, ancien capitaine d’un bateau classé monument historique. Quels sont les enjeux, les étapes et les difficultés de ce défi hors du commun ? Suivez l’actualité de cette aventure Lego qui va faire vibrer Brest et toute la France.
Un record du monde construction Lego à battre
Le record du monde construction Lego actuel de la plus grande fresque verticale en briques est détenu par une association de la Sarthe, qui a empilé 203.000 briques en 2022, sur une surface de 36 mètres carrés. Pour le dépasser, Mickaël Eymann et son équipe ont prévu d’utiliser 250.210 briques, sur une surface de 40 mètres carrés. Ils vont ainsi construire une réplique du bateau Notre-Dame-de-Remungol, un vieux gréement qui appartient à la famille Eymann depuis quatre générations, et qui est classé monument historique depuis 2019. Le bateau mesure 18 mètres de long et 4,5 mètres de large, et il a été construit en 1926 à Lorient.
Pour valider le record du monde construction Lego, il faut respecter plusieurs règles imposées par le Guinness Book, l’organisme qui certifie les records du monde. Il faut notamment que la fresque soit entièrement composée de briques Lego officielles, sans colle ni support, et qu’elle soit visible du public pendant au moins une heure. Il faut aussi fournir des preuves de la réalisation, comme des photos, des vidéos, des témoignages ou des documents officiels. Une fois la fresque terminée, un dossier sera envoyé au Guinness Book, qui décidera si le record est validé ou non.
Un chantier participatif et solidaire
Pour réaliser ce record du monde construction Lego, Mickaël Eymann a fait appel à la participation du public. Il a lancé un appel à candidatures sur les réseaux sociaux, et a reçu plus de 10.000 demandes. Il a finalement sélectionné 3.000 personnes, de tous les âges et de tous les horizons, qui vont se relayer pendant deux jours, du samedi 24 au dimanche 25 février, aux Ateliers des Capucins, un lieu culturel et artistique situé au coeur de Brest. Chaque participant aura 15 minutes pour assembler une plaque de 32 briques, qui sera ensuite fixée sur la structure métallique qui soutient la fresque. Mickaël Eymann sera présent pour superviser le chantier, et donner des conseils aux participants.
Le projet a aussi une dimension solidaire, puisque les briques utilisées seront ensuite redistribuées à des associations caritatives, qui les offriront à des enfants défavorisés. Mickaël Eymann a ainsi noué un partenariat avec la Croix-Rouge, le Secours Populaire, les Restos du Coeur et l’Unicef, qui recevront chacun plus de 60.000 briques. Le but est de faire profiter de la magie des Lego à des enfants qui n’ont pas accès à ces jeux, et de leur offrir un moment de bonheur et de créativité.
Un hommage à un bateau et à une famille
Le choix du bateau Notre-Dame-de-Remungol n’est pas anodin pour Mickaël Eymann. Il s’agit d’un bateau qui a marqué l’histoire de sa famille, et qui lui tient à coeur. Son grand-père, Jean Eymann, a été le capitaine du bateau pendant plus de 20 ans, de 1947 à 1969. Il l’a utilisé pour la pêche au thon, et pour le transport de marchandises entre la Bretagne et l’Angleterre. Il a aussi participé à la reconstruction du port de Brest, après la Seconde Guerre mondiale. Le bateau a ensuite été vendu à plusieurs propriétaires, avant d’être racheté par la famille Eymann en 2016, qui l’a restauré et l’a fait classer monument historique.
Mickaël Eymann a voulu rendre hommage à son grand-père, décédé en 2018, et à son héritage maritime, en reproduisant son bateau en Lego. Il a aussi voulu partager sa passion pour les Lego, qu’il pratique depuis son enfance, et qu’il a récemment mise en valeur dans l’émission Lego Masters, diffusée sur M6. Il a été finaliste de cette émission, qui met en compétition des duos de constructeurs de Lego, qui doivent réaliser des créations originales et impressionnantes. Il a ainsi montré son talent et sa créativité, en réalisant des oeuvres comme un dragon, un robot ou une scène de western.
Un événement qui fait le buzz
La tentative de record du monde construction Lego de Brest a suscité un grand intérêt médiatique et populaire. De nombreux médias, locaux et nationaux, ont relayé l’information, et ont interviewé Mickaël Eymann, qui a expliqué les motivations et les modalités de son projet. Des personnalités publiques, comme le maire de Brest, le ministre de la Culture, ou des animateurs de télévision, ont apporté leur soutien à l’initiative, et ont félicité Mickaël Eymann pour son audace et son originalité. Des milliers de personnes ont suivi l’évolution du chantier sur les réseaux sociaux, et ont exprimé leur admiration et leur enthousiasme.
L’événement a aussi attiré de nombreux curieux, qui sont venus voir la fresque en Lego, et qui ont pu admirer le résultat final, dimanche soir, lors d’une cérémonie festive et conviviale. Des animations, des concerts, des stands et des expositions ont été organisés autour du thème des Lego, pour faire découvrir cet univers ludique et créatif au public. Des fans de Lego, venus de toute la France, ont également fait le déplacement, pour participer au chantier, ou pour simplement admirer le travail de Mickaël Eymann et de son équipe. Certains ont même apporté leurs propres créations en Lego, comme des répliques de la tour Eiffel, du Tower Bridge ou du Millennium Falcon.
Un succès pour Brest et pour les Lego
La tentative de record du monde construction Lego de Brest a été un succès, tant sur le plan technique que sur le plan humain. Mickaël Eymann et son équipe ont réussi à assembler les 250.210 briques en deux jours, sans rencontrer de problème majeur. La fresque en Lego a été achevée dimanche soir, vers 20 heures, sous les applaudissements et les acclamations du public. Elle a été mesurée et photographiée, et le dossier a été envoyé au Guinness Book, qui devrait donner sa réponse dans les prochains jours. Si le record est validé comme une actualité fun et incroyable, Brest entrera dans l’histoire, et deviendra la ville qui détient le record du monde de la plus grande fresque verticale en Lego.
Mais au-delà du record, c’est surtout l’aventure humaine qui a marqué les esprits. Mickaël Eymann a réussi à fédérer autour de son projet des milliers de personnes, qui ont partagé un moment de joie, de solidarité et de fierté. Il a aussi rendu un bel hommage à son grand-père, à son bateau, et à la culture maritime de Brest. Il a enfin fait découvrir au public la magie des Lego, ces petites briques qui permettent de créer des mondes fantastiques, et qui font rêver les petits et les grands. Il a ainsi prouvé que les Lego sont plus qu’un jeu, c’est un art, qui repousse les limites de l’imagination et de la créativité.