La rentrée scolaire est un moment important pour les élèves et leurs familles, mais aussi un poste de dépense conséquent. Selon le niveau scolaire, le type d’établissement, la région et les revenus des parents, le coût de la rentrée peut varier du simple au double. Quelles sont les principales dépenses liées à la rentrée scolaire ? Quelles sont les aides financières disponibles pour alléger le budget des familles ? Comment réduire le coût de la rentrée sans sacrifier la qualité des fournitures et des services ? Nous vous proposons un tour d’horizon complet et pratique pour préparer la rentrée scolaire de vos enfants sans vous ruiner.
Les fournitures scolaires : un poste de dépense incontournable
Les fournitures scolaires sont indispensables pour que les élèves puissent suivre les cours dans de bonnes conditions. Elles comprennent les cahiers, les classeurs, les stylos, les crayons, les règles, les équerres, les compas, les calculatrices, les agendas, les cartables, etc. Selon le niveau scolaire, la liste des fournitures peut être plus ou moins longue et coûteuse. En moyenne, il faut compter environ 190 euros pour la rentrée d’un enfant en CP, et 400 euros pour un lycéen. Ces chiffres sont basés sur une enquête menée par la Confédération syndicale des familles (CSF) en 2021, qui a constaté une hausse de 1% du prix des fournitures par rapport à l’année précédente. Pour l’année 2023, on peut s’attendre à une nouvelle augmentation du coût des fournitures, en raison de la hausse des matières premières et du transport.
Pour réduire le coût des fournitures scolaires, il existe plusieurs astuces. Tout d’abord, il est conseillé de faire l’inventaire de ce que l’on possède déjà chez soi, et de réutiliser ce qui est encore en bon état. Ensuite, il est recommandé de comparer les prix entre les différents magasins et sites internet, et de profiter des promotions et des soldes. Il est également possible de se regrouper avec d’autres parents pour acheter en gros et bénéficier de tarifs avantageux. Enfin, il ne faut pas hésiter à demander aux enseignants si certains articles sont vraiment nécessaires, ou s’ils peuvent être remplacés par d’autres moins chers.
Les vêtements : un budget variable selon les besoins et les envies
Les vêtements sont une autre dépense importante liée à la rentrée scolaire. Il faut souvent renouveler la garde-robe des enfants qui ont grandi pendant l’été, ou qui ont abîmé leurs habits. Il faut aussi prévoir des tenues adaptées aux différentes saisons et aux activités sportives. Selon l’enquête de la CSF, le budget moyen consacré aux vêtements pour la rentrée 2021 était de 37 euros pour un enfant en CP, et de 120 euros pour un lycéen. Ces montants peuvent varier selon les goûts et les exigences des parents et des enfants. Certains établissements scolaires imposent également un uniforme ou une tenue spécifique, ce qui peut augmenter le coût des vêtements.
Pour économiser sur le budget vêtements, il existe là aussi plusieurs solutions. On peut par exemple faire du tri dans son armoire et donner ou vendre les vêtements trop petits ou trop usés. On peut aussi acheter des vêtements d’occasion dans des vide-greniers, des friperies ou sur des sites internet spécialisés. On peut également profiter des offres de déstockage ou de dégriffage dans les magasins ou sur le web. Enfin, on peut opter pour des vêtements basiques et intemporels, qui se marient facilement entre eux et qui ne se démodent pas.
Les transports : un coût variable selon la distance et le mode de déplacement
Les transports sont une dépense à ne pas négliger pour la rentrée scolaire. Selon la distance entre le domicile et l’établissement scolaire, et selon le mode de déplacement choisi, le coût des transports peut être plus ou moins élevé. Il faut compter en moyenne 30 euros par mois pour un abonnement de bus ou de tramway, et 75 euros par mois pour un abonnement de train. Ces tarifs peuvent varier selon les régions et les réductions accordées aux étudiants. Pour les familles qui utilisent leur voiture personnelle, il faut ajouter le coût du carburant, du péage, du stationnement et de l’entretien du véhicule.
Pour réduire le coût des transports, il existe plusieurs alternatives. On peut par exemple privilégier la marche ou le vélo, qui sont des modes de déplacement écologiques, économiques et bénéfiques pour la santé. On peut aussi opter pour le covoiturage, qui permet de partager les frais et de réduire les émissions de CO2. On peut également solliciter les services d’un transport scolaire, qui est souvent gratuit ou à prix réduit pour les élèves. Enfin, on peut demander une aide financière à sa région, à son département ou à sa commune, qui proposent souvent des dispositifs d’aide au transport pour les familles modestes.
La cantine : un service pratique mais pas toujours accessible
La cantine est un service qui permet aux élèves de prendre leur repas du midi à l’école. C’est un service pratique, qui évite aux parents de préparer des pique-niques ou de faire des allers-retours entre leur travail et l’école. C’est aussi un service éducatif, qui favorise la socialisation des enfants et leur apprend à manger équilibré. Cependant, la cantine n’est pas toujours accessible à tous les élèves. Selon une étude de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), en 2019, 18% des élèves du primaire et 36% des élèves du secondaire ne fréquentaient pas la cantine. Les raisons invoquées sont principalement le coût trop élevé du service, la qualité insuffisante des repas ou le manque de place dans les réfectoires.
Pour réduire le coût de la cantine, il existe plusieurs possibilités. On peut par exemple demander une tarification sociale, qui adapte le prix du repas en fonction des revenus des familles. On peut aussi bénéficier d’une aide financière de la caisse d’allocations familiales (CAF), qui verse une aide à la restauration scolaire aux familles allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). On peut également solliciter une bourse communale ou départementale, qui prend en charge une partie du coût de la cantine pour les familles en difficulté. Enfin, on peut opter pour le pique-nique, qui permet de maîtriser son budget et ses menus.
Les activités périscolaires : un choix selon les envies et les moyens
Les activités périscolaires sont des activités proposées aux élèves en dehors des heures de classe. Elles peuvent être culturelles, sportives, artistiques ou ludiques. Elles ont pour objectif d’éveiller la curiosité des enfants, de développer leurs compétences et leur confiance en soi, et de leur faire découvrir de nouveaux horizons. Les activités périscolaires peuvent être organisées par l’école elle-même, par la commune ou par des associations. Elles peuvent être gratuites ou payantes, selon le type d’activité et le prestataire. Selon une enquête de l’Union nationale des associations familiales (UNAF), en 2019, le budget moyen consacré aux activités périscolaires par les familles était de 117 euros par mois et par enfant. Ce montant peut être plus ou moins important selon le nombre et la nature des activités choisies, et selon les aides financières dont bénéficient les familles.
Pour réduire le coût des activités périscolaires, il existe plusieurs options. On peut par exemple se renseigner sur les activités proposées par la commune, qui sont souvent gratuites ou à prix modique. On peut aussi se tourner vers les associations locales, qui offrent souvent des tarifs réduits ou des facilités de paiement. On peut également demander une aide financière à la CAF, qui verse une prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) aux familles ayant un enfant de moins de 6 ans inscrit à une activité périscolaire. On peut enfin bénéficier d’une réduction d’impôt de 50% sur les frais engagés pour les activités périscolaires, dans la limite de 2300 euros par an et par enfant.
L’assurance scolaire : une garantie facultative mais recommandée
L’assurance scolaire est une garantie qui couvre les risques liés à la vie scolaire des élèves. Elle protège l’enfant en cas d’accident, de maladie, de vol ou de dégradation de ses affaires personnelles. Elle indemnise également les dommages qu’il pourrait causer à autrui. L’assurance scolaire est facultative, sauf pour les activités organisées en dehors du temps scolaire, comme les sorties, les voyages ou les classes découvertes. Dans ce cas, l’école demande une attestation d’assurance aux parents. Selon une étude de l’association UFC-Que Choisir, en 2020, le coût moyen d’une assurance scolaire était de 25 euros par an et par enfant. Ce tarif peut varier selon le niveau de garantie choisi, le type d’assureur et les options souscrites.
Pour réduire le coût de l’assurance scolaire, il existe plusieurs conseils. On peut par exemple vérifier si l’on n’est pas déjà couvert par son assurance habitation ou son assurance responsabilité civile, qui peuvent inclure une garantie scolaire. On peut aussi comparer les offres des différents assureurs, en tenant compte du rapport qualité-prix et des exclusions de garantie. On peut également négocier avec son assureur pour obtenir un tarif préférentiel ou une réduction en cas de souscription multiple. Enfin, on peut résilier son contrat d’assurance scolaire à tout moment, sans frais ni pénalité, si l’on trouve une offre plus avantageuse ailleurs.
Les aides financières : un soutien pour les familles modestes
Face au coût élevé de la rentrée scolaire, les familles modestes peuvent bénéficier de plusieurs aides financières. La principale est l’allocation de rentrée scolaire (ARS), qui est versée par la CAF aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans et dont les ressources ne dépassent pas un certain plafond. En 2021, le montant de l’ARS était compris entre 370 euros et 404 euros selon l’âge de l’enfant. Pour l’année 2023, on peut s’attendre à une revalorisation de cette aide, qui suit généralement l’inflation. Les familles peuvent également demander une bourse scolaire, qui est attribuée aux élèves du collège ou du lycée selon des critères sociaux. Le montant de la bourse varie entre 105 euros et 552 euros par an selon le niveau d’enseignement et le nombre d’enfants à charge. D’autres aides financières existent pour aider les familles à faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire, comme les chèques éducation, les fonds sociaux ou les aides des collectivités territoriales. Parmi ces dernières, certaines mairies mettent la main à la poche pour fournir des fournitures scolaires gratuitement aux élèves de leur commune, ce qui représente une économie non négligeable pour les parents.
Comment faire face au coût de la rentrée scolaire ?
La rentrée scolaire est un événement qui représente un coût important pour les familles. Entre les fournitures, les vêtements, les transports, la cantine, les activités périscolaires et l’assurance scolaire, le budget moyen pour la rentrée 2021 était de 490 euros par enfant. Pour l’année 2023, on peut s’attendre à une augmentation de ce coût, en raison de la crise sanitaire et économique. Pour faire face à ces dépenses, il existe plusieurs solutions. On peut d’abord essayer de réduire le coût de chaque poste de dépense, en utilisant les astuces que nous avons évoquées. On peut ensuite solliciter les aides financières disponibles, en fonction de sa situation familiale et de ses ressources. On peut enfin anticiper son budget, en étalant ses achats sur plusieurs mois et en mettant de l’argent de côté. Ainsi, on pourra préparer la rentrée scolaire de ses enfants sans stress ni difficulté.
Les astuces pour réduire le coût des fournitures scolaires
Pour réduire le coût des fournitures scolaires, il existe plusieurs astuces. Tout d’abord, il est conseillé de faire l’inventaire de ce que l’on possède déjà chez soi, et de réutiliser ce qui est encore en bon état. Ensuite, il est recommandé de comparer les prix entre les différents magasins et sites internet, et de profiter des promotions et des soldes. Il est également possible de se regrouper avec d’autres parents pour acheter en gros et bénéficier de tarifs avantageux. Enfin, il ne faut pas hésiter à demander aux enseignants si certains articles sont vraiment nécessaires, ou s’ils peuvent être remplacés par d’autres moins chers.